Géopolitique Diplomatie Economie Mer de Chine

Actualité Asie Pacifique News

Tension sino-américaine autour de la question du Tibet et des Ouïgours, et le président Duterte face à son peuple…

La #revue du web du jour revient sur la journée mondiale des droits humains. Les États-Unis s’en prennent à la politique de la Chine sur le Tibet, les ONG se liguent pour le salut des minorités chinoises et l’ONU appelle les Philippines au discernement. 

Tensions sino-américaines autour de la question du TibetLe Congrès américain a voté une loi pour la réciprocité d’accès au Tibet qui doit maintenant être validée par le président Donald Trump. Alors qu’un jeune Tibétain du Sichuan (Chine) s’est immolé au début du mois, les États-Unis continuent de faire pression sur la Chine et ses politiques autoritaires qui excluent les journalistes, diplomates et citoyens américains du Tibet. Si la loi est adoptée, les responsables chinois en charge de la restriction de l’accès à la zone seront à leur tour interdits de territoire américain. Néanmoins, un officiel allemand impliqué dans la question des droits humains, a pu se rendre au Tibet la semaine dernière.

Action conjointe contre la situation des droits humains en Chine. A l’occasion du 70ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits humains, une vingtaine d’organisations humanitaires a appelé la Chine à prendre ses responsabilités, notamment sur la question de la minorité ethnique des Ouïgours. Elles accusent aussi le régime chinois de traiter le Tibet comme un « laboratoire de répression » et de renforcer sa présence politique en Mongolie intérieure.

Le gouvernement philippin face à son peuple et l’ONU. Le 10 décembre a aussi été synonyme de manifestation près du palais présidentiel de Manille aux Philippines. Les manifestants ont critiqué  leur sentiment de vulnérabilité face à la violente guerre contre la drogue initiée par le régime philippin, qui tend vers le totalitarisme généralisé. Le président Rodrigo Duterte a par ailleurs été accusé d’interférer arbitrairement dans la politique de son pays. Mercredi, l’ONU a en effet appelé les autorités philippines à libérer la sénatrice de l’opposition Leila de Lima et à respecter les traités internationaux.

Derniers articles dans Actualité

Go to Top