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Le Japon, les cryptomonnaies, et la banque Goldman Sachs dans le viseur de la Malaisie

#RecapActu. Le Japon ne regrette pas l’année 2018 et renforce son contrôle sur les cryptomonnaies, la Malaisie, elle, s’attaque à Goldman Sachs et à son ancien Premier ministre.

Une année catastrophique pour le Japon. Le Japon retient les catastrophes qui ont marqué son année 2018. Tous les ans, un caractère japonais est nominé par la population afin de définir l’année écoulée. Il y a quelques jours, c’est le kanji « catastrophe » qui a été choisi en référence aux événements tragiques qui ont ponctué 2018, provoquant une chute conséquente de sa croissance au troisième trimestre. Parmi ceux-ci, on compte des catastrophes naturelles comme les inondations meurtrières de cet été mais aussi des catastrophes humaines, notamment les scandales liés au harcèlement dans le monde du sport et à la cryptomonnaie.

Le Japon avance sur la question des cryptomonnaies. L’Agence des services financiers japonaise a proposé vendredi dernier un projet de loi de régulation des cryptomonnaies. Le document, qui inclut entre autres des mesures contre le piratage, fait globalement consensus au sein de l’agence. En septembre dernier, des milliards de yens de bitcoin avaient été dérobés suite au piratage de la société Zaif. A l’époque, l’Agence des services financiers avait prévu de renforcer son contrôle et de demander des comptes à la société.

Scandale économique et politique en Malaisie. La banque américaine Goldman Sachs et deux de ses anciens banquiers ayant officié en Asie du Sud-Est sont poursuivis par la Malaisie dans une affaire de blanchiment d’argent liée à un fonds de développement gouvernemental malais. Des milliards de dollars auraient été détournés pour acheter des propriétés et des biens de luxe ainsi que pour financer le film Le loup de Wall Street. Le scandale est tel qu’il a mené le Premier ministre Najib Razak à la défaite électorale en mai dernier, accusé lui aussi d’avoir pioché dans les fonds. Plaidant non coupable, il encourt vingt ans de prison.

Par la Rédaction.

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