La guerre en Ukraine et ses conséquences | Dans une conférence de presse en ligne, Nagata Jun, directeur de la communication : « C’était une décision difficile ! Nous allons liquider filiale en Russie au lieu de la vendre. »
Le géant automobile japonais Toyota a annoncé vendredi la fin de la production et des ventes d’automobiles en Russie, invoquant « des difficultés d’approvisionnement en matériaux et pièces essentielles dans le pays, dans le contexte de la guerre en Ukraine. »
Toyota a d’abord suspendu les activités de son usine de Saint-Pétersbourg le 4 mars, après le début de l’invasion russe. Le Japonais est aussi le premier constructeur automobile japonais à annoncer un retrait total de la Russie. Il continuera toutefois à y assurer les services après-vente, et les réparations des véhicules de la marque. Pour le moment.
L’embargo financier et technologique contre la Russie, les risques géopolitiques en crescendo dans la région ont contribué à cette décision. Toyota affirme détenir la plus grande part de marché en Russie parmi les constructeurs automobiles japonais. En 2021, il y a produit 80 000 véhicules et en a vendu 110 000. Notamment, de la RAV4 et la berline Camry .
Toyota n’a pas cessé de payer les ouvriers après avoir suspendu la production de ses sites de Saint-Pétersbourg. La constructeur : « Nous avons décidé de mettre fin aux opérations pendant que nous disposons encore des ressources nécessaires pour offrir une indemnité de départ plus importante aux travailleurs concernés et les aider à trouver un nouvel emploi. »
Comme d’autres secteurs, Toyota n’est pas le seul constructeur à mettre fin ou à réduire les activités en Russie. Nissan et Mitsubishi suspendent toujours leur production de Saint-Pétersbourg. Renault a cédé 68 % des participations dans le premier constructeur automobile russe AvtoVAZ pour seulement 1 rouble en mai 2022. Toutefois, l’accord comprend une option de rachat de la participation cédée dans les six ans.
La rédaction.
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