#RecapActu. Les pourparlers sino-américains reprennent mais la Chine détiendrait toujours cinq Canadiens, l’influence de la Chine empiète sur celle des États-Unis en Asie du Sud-Est alors le Royaume-Uni cherche à y faire sa place.
Les tensions entre la Chine et l’Occident n’ont pas pris de congé. Dans un contexte d’accalmie, une délégation américaine est attendue ce lundi à Pékin afin d’entériner la trêve annoncée le 1er décembre dernier. Si les deux parties se sont dites enclines à trouver une solution, la situation reste délicate alors que les États-Unis avaient apporté leur soutien au Canada dans l’affaire Huawei. Treize ressortissants canadiens ont été arrêtés depuis et cinq seraient encore incarcérés.
L’Asie du Sud-Est se considère comme un « cobaye » pour la Chine. Un rapport publié par le ISEAS-Yusof Ishak Institute de Singapour révèle que plus de deux tiers de la population d’Asie du Sud-Est estiment payer les pots cassés de la guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis. L’enquête, réalisée auprès d’un échantillon représentatif parmi dix pays de l’ASEAN, a également mis en lumière les inquiétudes des habitants de la région concernant les projets des nouvelles routes de la soie et de l’endettement envers Pékin que ceux-ci pourraient apporter. Malgré tout, la Chine reste le pays perçu comme ayant le plus d’influence dans cette partie de l’Asie.
Le Royaume-Uni prêt à s’installer en mer de Chine du Sud. En dépit des critiques sur le coût d’un tel projet et sur la stratégie de Londres dans la région, le Royaume-Uni envisagerait d’installer une base militaire en mer de Chine méridionale. Alors que les tensions avec l’Occident sont légion dans la zone, le pays entend y réaffirmer son rôle notamment dans le domaine de la défense. Cette manœuvre apparaît comme une réponse à l’influence grandissante de la Chine dans cette mer mais aussi aux questionnements du rôle du Royaume-Uni dans un monde post-Brexit.
Par la Rédaction.
