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Quand le coronavirus fait plonger les Bourses mondiales

#Coronavirus. Les investisseurs du monde entier se concentrent aujourd’hui sur une question : quelle est la gravité de l’épidémie de coronavirus et quel sera son impact sur l’économie mondiale ?

Les actions dans le monde ont subi de lourdes pertes dès le 27 janvier 2020, le FTSE 100 britannique ayant plongé de plus de 2 %, son plus mauvais jour depuis octobre. Wall Street a suivi, perdant 1,5 % alors que les traders s’inquiétaient que le virus puisse prendre des proportions d’épidémie de comparables au SRAS.

En une nuit, le nombre de décès causés par le virus a atteint 106 personnes, avec plus de 4.515 cas de maladie enregistrés dans toute la Chine. Le premier décès a été signalé à Pékin, ce qui souligne la manière dont le virus s’est propagé au-delà de la ville de Wuhan. Et le nombre des victimes progresse de jour en jour.

L’inquiétude a entraîné des pertes sur certains marchés de la région Asie-Pacifique aujourd’hui le mardi 28 janvier 2020, en particulier sur les marchés qui étaient fermés lundi. L’indice Kospi 200 de la Corée du Sud a été fortement secoué, perdant 3 % au cours de la séance de mardi, tandis que l’indice S&P/ASX 200 de l’Australie a perdu 1,35 %, les valeurs du tourisme, de la consommation et de l’exploitation minière menant la charge à la baisse.

L’économie australienne est étroitement liée à la Chine, qui lui fournit le charbon et le minerai de fer nécessaires pour soutenir l’économie chinoise. Mais il est difficile d’évaluer l’ampleur des dommages économiques que pourrait causer le coronavirus.

Les marchés boursiers chinois restent fermés pour le Nouvel An lunaire, ce qui empêche les négociants de Shanghai, Shenzhen ou Pékin de vendre leurs actions.

Les marchés boursiers européens pourraient se redresser aujourd’hui : le FTSE 100 vient d’ouvrir 38 points de plus — après en avoir perdu 173 lundi. Mais tout signe indiquant que le virus se propage plus rapidement ou qu’il fait plus de victimes pourrait entraîner une nouvelle baisse des actions.

Une partie du problème est que les pandémies de pneumonie ne sont pas bien comprises dans la City à Londres. La confusion est totale. Les investisseurs se sont empressés de parler de temps d’incubation, de taux de mortalité et de contrôle des infections, mais il est encore difficile d’intégrer cette crise de santé publique dans un mode d’échange classique.

De nouvelles études économiques américaines pourraient montrer une augmentation des commandes de biens durables et de la confiance des consommateurs. Toutefois, ces données pourraient bientôt être dépassées par les inquiétudes concernant le coronavirus.

Par Vo Trung Dung (avec Agences)

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