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Birmanie : Quand les armées ethniques soutiennent le mouvement démocratique

Le « gouvernement » parallèle de la Ligue nationale pour la démocratie (LND), opposé au régime militaire, a trouvé refuge et noue des alliances dans les zones contrôlées par les groupes ethniques puissants et organisés. Cette alliance de circonstance va peser sur l’issu du coup d’Etat militaire en février, et aussi la suite de la politique birmane.

Un nombre croissant de membres de la résistance anti-putschiste du Mouvement pour la désobéissance civile (MDC) ont trouvé refuge dans les régions frontalières orientales du Myanmar — le nom officiel de la Birmanie — auprès des armées ethniques qui luttent depuis longtemps contre l’État central dominé par l’armée, notamment les groupes armés Kachin, Shan et Môn et en particulier l’Union nationale karen (KNU).

Le Conseil de restauration de l’État Shan (RCSS), pour sa part, a publiquement déclaré qu’il abriterait et soutiendrait toutes les victimes de la junte militaire, comme on appelle l’armée au Myanmar.

 

 

Sur les cinq frontières internationales du Myanmar, seules deux sont viables pour un refuge : l’Inde et la Thaïlande. L’Inde a déjà accueilli plusieurs centaines de personnes, dont un grand nombre de policiers ayant fait défection.

Fédérées face à l’ennemi commun — les putschistes —, les différentes forces ethniques armées et disciplinées peuvent voir le jour afin de mettre l’armée birmane (Tatmadaw) en grande difficulté. En particulier, l’Arakan Army (AA) et la Ta’ang National Liberation Army (TNLA), les deux forces « rebelles » les plus puissances du pays, avec, chacune, une dizaine de milliers de combattants bien entrainés.

Par la Rédaction, avec les agences

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L’image de Une : L’Armée Arakan, © Angshuman Choudhury


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