La sécurité du Japon à l’épreuve du pouvoir de Donald Trump. Par Marianne Peron-Doise
La visite du premier ministre japonais Shinzo Abe à Pearl Harbor les 26 et 27 décembre 2016 en miroir de celle effectuée par Barak Obama à Hiroshima en mai n’a pas eu pour unique objet de conjurer les fantômes de la Grande Guerre du Pacifique. Au-delà de la relation Washington-Tokyo, l’archipel tente en effet d’imposer une nouvelle image d’acteur responsable de la sécurité régionale face à une Chine expansionniste dont l’agressivité inquiète en Asie, et au-delà. La victoire…